Jardin

Devenir Freelance pour proposer ses services de jardinage

Devenir Freelance pour proposer ses services de jardinage 1

Le jardinage est votre passion et vous avez l’envie profonde de laisser tomber votre activité salariée pour organiser seul votre activité professionnelle et devenir entrepreneur freelance et proposer des services de jardinage.

Freelance, liberté ou obligations ?

Le quotidien du travailleur indépendant freelance est riche et l’investissement personnel fondamental.

L’entrepreneur en freelance se sert de son autonomie pour organiser ses journées, accepter ou refuser un travail pour un client, choisir ses missions, etc. Il effectue le nombre d’heures qu’il estime nécessaire et s’accorde des congés lorsqu’il le souhaite. Il choisit ses missions, ses clients et la marque de ses outils.

Mais les obligations sont sous-jacentes, et cette liberté semble relative face aux tâches administratives liées à l’activité du travailleur indépendant freelance.

En effet, l’administratif occupe une place importante, en termes de temps passé et de compétences. Le nouvel entrepreneur doit suivre son agenda (prise de rendez-vous), rédiger ses devis, confirmer ses commandes, respecter les délais, facturer rapidement, gérer ses notes de frais, s’assurer de sa trésorerie, régler ses charges sociales et ses impôts, payer les fournitures et le matériel, etc. A tout cela, s’ajoute la gestion marketing et commerciale de l’entreprise.

Tout ceci semble être chronophage et exiger quelques compétences spécifiques. Pourtant un travailleur indépendant freelance pro du jardinage, même s’il est conscient de l’obligation de s’impliquer la surveillance de son compte bancaire professionnel et du respect des délais de paiement de ses charges sociales et fiscales, il n’est ni comptable, ni gestionnaire, et pourtant… toutes ces facettes sont le ciment de l’activité d’entrepreneur freelance et d’une manière ou d’une autre, il faut qu’elles se concrétisent.

L’entrepreneur freelance peut s’appuyer sur les services de sa banque !

La majorité des obligations administratives du freelance est reliée à des mouvements d’argent : règlements, virements, enregistrement des frais, etc. Chaque transaction relie le compte bancaire de l’entreprise et l’entrepreneur, faisant appel aux connaissances comptables de ce dernier, dont les compétences sont essentiellement axées sur le jardinage. L’entrepreneur doit alors s’appuyer sur sa banque, élue pour ses capacités de soutien.

Les notes de frais sont un exemple concret qui touche l’entrepreneur au quotidien, l’idéal étant que tous les documents soient dématérialisés, simplifiant ainsi la gestion des « papiers ».

Qonto, néobanque dédiée aux professionnels, assure par exemple ce service et permet une dématérialisation des notes de frais. Le freelance saisit le montant de ses frais, fait la photo du justificatif et « l’épingle » sous l’étiquette virtuelle correspondante, qu’il a précédemment créée (restauration, essence, etc.).

Devenir freelance, quel statut juridique adopter ?

Le futur entrepreneur freelance indépendant doit faire le choix de son statut juridique avant de lancer son activité de jardinage. Quatre choix sont possibles : entreprise individuelle, EIRL, EURL et SASU. Le freelance peut également choisir de passer par une société de portage salarial et dans ce cas, c’est cette dernière qui facture le client et rémunère le freelance sous la forme de salaire.

Voici quelques points de comparaison sur les différents statuts juridiques possible :

L’Entreprise Individuelle (EI) :

•          patrimoine de l’entrepreneur non protégé,

•          entrepreneur : Sécurité Sociale des Travailleurs Indépendants,

•          imposition des bénéfices : IRPP,

•          dividendes : non,

•          statut d’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur) : oui.

L’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL)

•          patrimoine de l’entrepreneur protégé sur la partie non affectée à l’entreprise,

•          entrepreneur : Sécurité Sociale des Travailleurs Indépendants

•          imposition des bénéfices : IRPP ou IS,

•          dividendes : oui si imposition à l’IS,

•          statut d’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur) : soumis aux recettes.

L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL)

•          patrimoine de l’entrepreneur  protégé, responsabilité limitée aux apports,

•          régime social de l’entrepreneur : Sécurité Sociale des Travailleurs Indépendants,

•          imposition des bénéfices : IRPP ou IS,

•          dividendes : oui si imposition à l’IS,

•          statut d’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur) : gérant associé unique personne physique.

La Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU)

•          patrimoine de l’entrepreneur protégé,

•          entrepreneur : Régime Général de la Sécurité Sociale,

•          imposition des bénéfices : IRPP ou IS pour 5 exercices,

•          dividendes : oui si imposition à l’IS,

•          statut d’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur) : non.

L’entrepreneur freelance peut trouver de l’aide pour générer de l’activité !

Le freelance doit garantir une activité constante ou croissante pour son entreprise afin d’assurer ses besoins quotidiens, personnels et professionnels.

La recherche de clients et leur potentielle fidélisation devient une préoccupation quasi-permanente ; un freelance qui reste à son domicile, sans travail met son activité en danger. Pour éviter cela, le freelance doit se faire connaître auprès des entreprises et des particuliers, dans un environnement communal et régional (site internet, publicité dans les boîtes aux lettres, etc.) et s’appuyer sur un site ou une plateforme spécialisé dans les offres de services, de jobbing et de crowdworking.

Attention, en France, l’entrepreneur (freelance, micro-entrepreneur) ne peut effectuer les missions décrites sur ces sites sans facturation.

You may also like